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Pierrot Sceptique : pantomime

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Pierrot se prĂ©pare pour les funĂ©railles de sa femme. Il va chez le coiffeur, s'habille de noir... Mais soyons honnĂȘtes, Pierrot prĂ©fĂšre les cabarets et la rigolade. Il envoie loin de lui corbillard et invitĂ©s, et part faire la fĂȘte. Quand soudain, la vitrine d'un coiffeur s’allume sur une poupĂ©e, Sidonie animĂ©e. Elle s’éveille, frissonne, et vibre jusqu'aux seins. Quant Ă  Pierrot, il la dĂ©sir cƓur comme chair, et tente de la sĂ©duire par tous les moyens...

Hilarante et déjantée, il s'agit d'une pantomime écrite par Huysmans J.-K. et son ami Hennique Léon. Grand amateurs du genre, ils inaugurent en grande pompe le grand retour de la pantomime en France dans les années 1880.

Joris-Karl Huysmans (1848-1907) naĂźt dans une famille d’artistes. Son pĂšre, lithographe, meurt alors que Huysmans n’a que huit ans. Huysmans passe une grande partie de sa vie au ministĂšre de l’intĂ©rieur. Il fait paraĂźtre en 1874 son premier recueil de poĂ©sie (« Le Drageoir aux Ă©pices »), et rencontre Zola deux ans aprĂšs. Il dĂ©fend son nouvel ami dans un article sur l'« Assommoir » et le naturalisme. Il publie la mĂȘme annĂ©e un roman naturaliste, « Marthe, histoire d'une fille ». Son second roman (« Les SƓurs Vatard », 1879) est accompagnĂ© d’une dĂ©dicace Ă  Zola. Il frĂ©quente aussi Maupassant, et rĂ©alise avec quelques auteurs un recueil de nouvelles (« Les SoirĂ©es de MĂ©dan », 1880). À compter de 1884, avec la sortie de son roman « A rebours », Huysmans se montre de plus en plus pessimiste, et s’éloigne du mouvement naturaliste. AprĂšs avoir traversĂ© une phase mystique avec « LĂ -bas » (1891), Huysmans se convertit soudainement au catholicisme.